Un point commun, la casse du service public.
Il y a de la colère face à cette réforme des retraites, que ce soit sur le fond en nous laissant travailler 2 ans de plus ou sur la forme, passée à grand coup de 49,3 et proclamée la nuit même de son passage au conseil constitutionnel. Mais que cette colère se concentre sur les service publics. C’est incompréhensible, voir inadmissible. Le programme de Macron et de ses amis capitalistes cherche à détruire le service public pour en faire un service marchand.
Deux événements majeurs ont eu lieu récemment, tour à tour une attaque contre la mairie du 4ème arrondissement et une seconde fois contre celle du premier.
Les mairies sont l’échelon démocratique le plus proche des habitants. C’est cette proximité des services publics qui a permis notamment de mieux vivre les crises qu’elles soient économiques ou sanitaires.
Nous, agents des services publics, nous ne pouvons accepter cela. Ne nous trompons pas d’ennemis, ne détruisons pas nos outils de travail et nos services publics.
Les mairies ne sont pas les outils du capital mais sont au service des habitants sans aucune distinction.
Nous ne pouvons nous opposer au 49-3 par son manque de démocratie d’un côté et dans le même temps s’attaquer aux mairies qui sont les maisons du peuple et des Lyonnais où les agents de la ville de Lyon s’échinent jour après jour à rendre le service public malgré le manque de moyens criants.
La seule solution pour gagner c’est d’amplifier le mouvement, c’est se mettre en grève et mettre l’économie à genoux.
Alors soyons encore plus nombreux dans la rue avec pour commencer, le 1er mai et dans la lutte jusqu’au retrait de cette loi
